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NUITS-SAINT-GEORGES. CHRISTOPHE ET GUILLEMETTE CONTINUENT LEUR PÉRIPLE À BORD DE LEUR PIANO TRIP.
Sur les routes du Portugal
Guillemette, Christophe et le Piano Trip (le coffre blanc à droite) sont entraînés dans un "Critical Mass" infernal. Photo SRD
Après avoir traversé plusieurs pays, Christophe et Guillemette sont au Portugal où ils ont fait de nombreuses rencontres et participé à la “Critical Mass”.
Au Portugal, après leur passage à Relva où les enfants des écoles ont pu jouer quelques notes sur le piano voyageur, les pédales de Guillemette et Christophe les conduisent sur la route de Medelim où ils restent une semaine durant laquelle le piano a distrait les “petits vieux”de la maison de retraite. Puis, ils repartent.
« Les jours sont exceptionnellement chauds pour la saison, et les premiers coups de soleil nous régalent. (….), le soleil nous pousse grâce aux panneaux photovoltaïques de Piano Trip. On avance pratiquement uniquement grâce à eux, car les batteries sont presque mortes. Nous en achèterons d’autres à Castelo Branco, notre prochaine étape ». En arrivant dans la zone industrielle de la ville, nos deux baroudeurs sont accueillis par Gabriel et Joao. Ils ne les connaissent pas encore, mais ces derniers leur souhaitent une chaleureuse bienvenue.
Quatre jours à Castelo Branco
« Après une petite discussion du pourquoi et du comment on est ici, Gabriel s’est arrêté pour nous donner de l’eau. Il nous explique qu’il fait partie d’une compagnie de théâtre, et que si on souhaite rester quelques jours, on est les bienvenus ». Christophe et Guillemette resteront quatre jours à Castelo Branco, durant lesquels de nouvelles batteries achetées à Lisbonne seront installées. Puis, cap vers la capitale, avec une première journée de 60 km d’autonomie. « On entre dans une nouvelle phase du voyage. (…), avant nous étions sans cesse à penser aux reliefs, au prochain village pour recharger, une situation d’urgence au jour le jour. Là, avec nos nouvelles batteries, on trouve les bienfaits du voyage à vélo sur ces routes gorgées de soleil et d’odeurs de pins… La pluie nous arrête net à 100 km de Lisbonne ». Pas question de camper avec un tapis de sol fichu, aussi c’est chez les pompiers de Chamusca qu’ils passeront la nuit suivante.
Pas d’infrastructure pour faire du vélo
« On fait la connaissance de Paulo Joaquim (le chef), qui nous explique que c’est la caserne la plus accueillante de la région (…), et il nous propose de boire un coup, puis nous fait visiter la ville ». Le lendemain, on repart, direction Lisboa sous la pluie...
Vendredi 29 avril à Lisbonne, une « Journée combo pour nous : on passe d’un orage de grêlons dans le quartier de Benfica, à la Critical Mass (1) lisboète. À Lisbonne, il faut aimer le concept du vélo pour en faire… Semi-guerre avec les voitures sur la route, et manque d’espace et d’infrastructures ».
(1) Critical Mass : terme anglais qui signifie une manifestation à bicyclette, ou tout autre engin à roulettes, organisée simultanément le dernier vendredi du mois dans plus d’une centaine
de villes dans le monde.
Publié le 08/05/2011